La parole à… Nicolas Bonvilain Tissèdre

Nicolas

Bonjour Nicolas, je te l’avais promis et, malgré les retards, nous y voilà : le mois spécial Fan avec cette interview en guise de clôture.

Avant de te harceler de questions, je vais présenter Fan aux lecteurs.

Jiro Yuuki a tout perdu par le passé : famille, travail et bonheur. Pour vaincre sa dépression causée par la mort de ses parents, il est parti en France. À son retour au Japon, il pense reprendre le cours de sa vie. C’est sans compter sur certains événements qui vont le mettre sur le devant de la scène. Des journaux people lient son retour avec une série de meurtres. Avec le temps, il va comprendre la dure réalité des choses. Sa vie est menacée, tout comme celle des personnes qu’il aime.

Sorti le 13 décembre 2017 aux éditions Boz’DoDor.

Comme beaucoup d’autres, je t’ai rencontré par le biais de la communauté Ecrire-un-Roman. Mais je suis sûre que bon nombre de tes lecteurs ne te connaît pas encore. Peux-tu te présenter à eux ?

Bonjour à toi, Léona ! Et, je souhaite te remercier pour avoir accepté ce mois spécial Fan et je suis content que l’histoire t’ait plu…


Vu qu’il n’y a pas tant de monde que cela qui me connaît, la présentation est un passage obligatoire et, même en étant célèbre, elle l’est tout de même, alors commençons. Je me nomme Nicolas Bonvilain Tissèdre, comme l’indique le nom sur la couverture du roman. Je vis en France, dans le département des Pyrénées-Orientales dont on peut voir quelques paysages dans le roman et j’y habite depuis ma naissance en 1989, le 8 mai, pour être le plus précis possible.

Pour aller plus en profondeur, vers le côté qui intéresse sûrement les personnes qui vont me découvrir. Même si je suis inscrit, sur le forum depuis 2013, j’ai réellement commencé à écrire des histoires en 2007 et j’en ai même terminé deux qu’il faudra que je réécrive, bien évidemment. Petit, je me souviens d’avoir écrit un texte qui parlait de dragon et d’apprentissage. C’était au collège, je crois. Mais c’est réellement en 2007, période pendant laquelle je n’ai pas pu m’arrêter d’écrire. Là, encore, après un deuxième voyage au Japon, je vais corriger mon deuxième roman.

Et pour finir, un petit passage sur ma vie personnelle. J’ai travaillé, pendant un temps, en manutention, mais cela ne me plaît pas, alors je cherche autre chose. J’espère que ça vous ira ?

Cette communauté est un point d’ancrage pour beaucoup de jeunes auteurs et éditeurs. Dans quelle mesure t’a-t-elle aidé, notamment vis-à-vis de Fan ?

Je ne peux pas être très précis, mais elle m’a grandement aidé, surtout dans les débuts. J’y ai rencontré plusieurs personnes, dont certaines sont devenues des amies, et cela m’a beaucoup aidé pour Fan et d’autres romans avant celui-là. J’espère que la suite sera bonne pour l’équipe, beaucoup d’anciens membres ont disparu de la circulation, mais des nouveaux arrivent, c’est comme ça que cela se passe sur un forum… Heureusement que certains restent.

Puis, sans parler des personnes avec qui je me sens bien, le forum est une vraie mine d’or, surtout avec la lettre du dimanche et certains auteurs qui nous dénichent et nous laisse découvrir des sujets sur l’écriture, comme ce que font Mario et Philicare.

Je pense y rester encore un moment, car comme le dit un YouTuber (Leo techmaker) que j’apprécie : « et surtout n’arrêtez jamais d’apprendre ! »

Fan est une véritable immersion à la fois en plein cœur du système de promotion artistique et dans la culture nippone. Peux-tu nous dévoiler les coulisses de sa création ?

La préparation pour Fan a été atroce, dans le sens où je n’en avais pas fait. Oui, honte à moi ! D’où une première version assez mauvaise. Puis, avec écrire un roman, j’ai débuté mes recherches pour l’histoire et tout ce qui se passe, en écrivant au moins quatre fois l’histoire et aboutir à celle que vous lisez, ou plutôt lirez.

Niveau recherche, cela a était, soit assez simple, soit complexe et difficile. Je tiens à remercier une personne du forum qui m’a fait découvrir un Dráma (série japonaise) dont l’histoire parlait d’un procès. Puis, c’est surtout grâce à des recherches sur internet que j’ai pu ajouter certains détails, comme niveau garde-à-vue et autres (même si je n’ai jamais mis les pieds en prison).

Le dernier élément, même si de courte durée, c’est mon voyage au Japon. Le cinéma où Jiro fête son retour existe, même s’il n’est pas exactement décrit. Pour tout dire, j’y suis allé voir un film, mais là, je raconte ma vie, ce qui vous intéresse moins, je suppose.

La recherche d’un éditeur est souvent vécue comme une traversée du désert. Comment l’as-tu vécue ?

Oh là là, la recherche de l’éditeur. Des moments de fausse joie, de tristesse, puis de joie. Un seul « oui » suffit, enfin, un vrai « oui » suffit, j’en ai eu trois, dont deux payant et un à compte d’éditeur. J’ai accepté le dernier, les autres éditeurs, à qui j’ai envoyé mon manuscrit, ne m’ont soit pas répondu, soit m’ont dit non. Mais, bon, la traversée du désert n’est pas encore terminée, même avec un « oui ». Il faut reprendre du service, corriger ce que demande l’éditeur. En cas de refus pour les modifications, il faut argumenter et, de toute façon, le travail ne se finit jamais, car ensuite, viendront les séances de dédicaces et tout ce qui va avec pour faire la publicité du roman. Un long travail.

Eh, oui, comme le veut l’adage : quand y en a plus, y en a encore !

Il me semble que ton prochain livre est déjà en route. À ce stade, peux-tu nous en parler en peu ou est-ce top secret ?

Oui, le roman est en phase de correction avant l’envoi aux bêtas. Un long travail m’attend. Sinon, pour ne pas trop en révéler, cela sera une histoire de science-fiction avec un peu de fantastique qui se passe sur notre petite planète la Terre. En revanche, je garde le reste secret.

En plus d’un roman, tu prépares également un autre grand projet : monter ta propre maison d’édition. Pourquoi cette envie de combiner ces deux visions sur le monde de l’édition ?

Oh ! Le projet de maison d’édition, j’espère qu’il se fera, même si j’atteins l’âge de soixante-dix ans. Pourquoi je veux en monter une ? Je n’en sais rien. J’adore tout ce qui touche aux livres et découvrir cette autre facette de l’univers du livre m’intéresse, car, avant de la monter, il faudra bien que j’en sache un peu plus.

Je verrais bien de toute façon.

Une petite dernière pour la route. Quels messages ou conseils voudrais-tu transmettre à tous ceux qui rêvent d’être édités ou de fonder leur maison ?

Persévérez, n’écoutez que vous-même, enfin, ne vous fermez pas aux personnes qui vous aident. Et surtout continuez d’avancer, malgré tout le reste, malgré, les problèmes qu’apporte la vie. Continuez, apprenez et foncez !

Et niveau écriture, écrivez, lisez ! Prenez votre temps, ce n’est pas une course contre la montre.

J’ai mis trois ans pour terminer Fan, de sa première écriture à l’envoi aux éditeurs.

Sinon, retrouvez-moi sur Twitter & Facebook.

Merci beaucoup, Nicolas. Je te souhaite plein de bonnes choses pour tes projets et surtout beaucoup de fans.

Et voilà, ce Mois Spécial est à présent terminé.

Je vous donne rendez-vous très bientôt pour de nouvelles découvertes !

2 réflexions sur “La parole à… Nicolas Bonvilain Tissèdre

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