[Fantastique/SF] C’est arrivé en Avril par Philippe Meisburger

C'est arrivé en Avril

Bonjour à tous,

Ces dernières années, l’écologie est devenue un enjeu fort pour notre société, qui va bien au-delà de notre avenir individuel. Le spectre de la fin du monde rôde plus que jamais au-dessus de nos têtes et ne sonne plus tout à fait comme de la science-fiction.

C’est dans cette veine que s’inscrit C’est arrivé en Avril. Ce primo-roman signé Philippe Meisburger se situe à la croisée du fantastique, de la SF, du post-apocalyptique et du thriller. Le tout sous la forme d’un road-trip des plus haletant. Paru en juillet dernier, il est autoédité via Librinova.

Je remercie l’auteur de m’avoir accordé sa confiance et de m’avoir fait découvrir cet excellent roman.

Pour quels lecteurs ?

– Tout public

– Férus de SF

– Personnes voulant écrire un roman fantastique mêlant plusieurs genres

L’intrigue

Si on vous disait que demain, votre ville serait rayée de la carte ? Si vous deviez fuir à la campagne, chez un ami dont la maison cache un secret qui va changer votre vie ? Pour Vincent, c’est arrivé en avril. Le jour de sa rencontre avec Karine. Qui est-elle ? Pourquoi tient-elle à se rendre à Sedona, Arizona ? Car s’il existe de meilleures dates que la fin du monde pour tomber amoureux, se pourrait-il que leur amour soit notre ultime espoir ? Une aventure haletante, un road trip à travers les États-Unis, une chasse à l’homme impitoyable, une machination implacable doublée d’une histoire d’amour entre deux êtres réunis par le destin… ou autre chose…

Mon avis

Très bien ficelée, l’intrigue démarre comme un roman catastrophe. Au bout de seulement quelques pages, les dangers et les mystères sont déjà omniprésents. Puis, au fil des chapitres, il glisse imperceptiblement vers le fantastique. Dans une transition si fine que le lecteur a à peine le temps de la remarquer que déjà, le post-apocalyptique reprend le dessus, constellé de détails fantastiques. Personnellement, je m’y suis laissé prendre, comme une bleue, sans n’avoir rien vu venir.

Côté style, le prologue assure d’emblée la mise en ambiance et l’incipit in medias res nous catapulte littéralement au cœur de l’intrigue et de son plus gros mystère.

De longueur variable, les chapitres sont, dans l’ensemble, relativement courts et agissent, par moments, en correspondance, ce qui crée un dynamisme entraînant auquel l’auteur ajoute régulièrement des cliffhangers.

Ajoutons à cela une narration très fluide, qui ne souffre d’aucune lourdeur ni lenteur et des descriptions tellement sublimes qu’elles sonnent comme des invitations à prendre la route aux côtés des personnages.

Au niveau des personnages, justement, rien à redire non plus. Ils sont très bien travaillés, variés, cohérents, dotés de convictions propres… et surtout, criants de réalisme.

Résultat, un roman 100 % addictif, qui vous happe dès les premières pages et ne vous lâche plus. On croirait lire un blockbuster ! Les mystères s’amoncellent au fil des chapitres et, malgré les révélations au coup par coup, il faut attendre les dernières lignes pour connaître le fin mot de l’histoire.

« Ils traversent à présent un paysage de collines douces, où champs et prairies se succèdent, recouverts de pissenlits en fleur. Karine demande à s’arrêter un instant pour photographier cet océan doré.

Comme ça doit être beau…

Et comme c’est étrange que la batterie de son smartphone ne faiblisse pas…

Après cette pause artistique, le duo reprend la route, atteignant la prochaine localité sur les coups de onze heures trente. Un village au nom lourd de signification, au vu des événements des dernières heures :

Pompey, comté d’Onongada, État de New York. »

Je tiens également à saluer le travail de recherche mené par l’auteur, sans lequel de possibles incohérences auraient été a déplorer. Çà et là, quelques notes viennent renforcer les connaissances du lecteur en civilisation américaine et en astrophysique. Seul bémol, la source de ces notes est assez souvent Wikipédia, peu mieux faire niveau fiabilité.

Puisque je parlais plus haut de blockbusters, les cinéphiles apprécieront sans doute les références cinématographiques disséminées dans tout le roman. Pardonnez-moi de ne pas vous en donner un avant-goût, cela risquerait de vous spoiler.

Le Verdict

C’est arrivé en Avril est un excellent primo-roman. Parfaitement bien construit et ficelé, son exécution fait de lui une petite merveille du fantastique comme de la SF.

Philippe Meisburger parvient à maintenir un niveau de suspense et de tension quasi-constant du début à la fin. Un road-trip haletant qui évoque une nouvelle ruée vers l’ouest, plus mystique.

Le côté mystique est d’ailleurs la seconde force de ce roman. Notre duo de protagonistes en est le moteur, surtout Karine, que sa cécité rend plus visionnaire que quiconque. À travers elle et Vincent, l’auteur nous invite à réfléchir sur nous-mêmes, nos actes et leurs conséquences. Car il n’est pas pire aveugle que celui qui voit.

Avec toutes ces qualités et son fort pouvoir d’attraction, ce récit m’a conquise et j’en suis vite devenue accro et l’ai dévoré en un temps record ! Un véritable page turner.

En bref, un livre à dévorer de toute urgence – qui réchauffera les longues et froides soirées d’hiver à venir – et un auteur à suivre. À mes yeux, il est tout simplement parfait.

Retrouvez l’auteur sur son site, Facebook & Twitter.

Suivez le lien pour vous procurer ce livre.

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