[Planet Opera] Ces Êtres Venus d’Ailleurs par Michaël Millasseau

Ces êtres venus d'ailleurs

Bonjour à tous,

Nous le savons tous, nos actes ont des conséquences. Mais en matière d’écologie, force est de constater que cette prise de conscience n’est pas toujours évidente pour tout le monde. Alors, le compte à rebours est-il lancé ? Sommes nous déjà condamné ? Est-il encore possible de changer la donne ?

À la croisée entre le thriller, la SF et le Planet Opera, Ces Êtres Venus d’Ailleurs nous invite à prendre place à bord du New Continent une Arche de Noé abritant les derniers survivants de l’humanité pour un dernier voyage… décisif.

Ce roman signé Michaël Millasseau est sorti en 2018 en autoédition par la biais de Librinova. Je remercie l’auteur pour m’avoir proposé ce SP.

Pour quels lecteurs ?

– Ados-adultes

– Inconditionnels de SF

– Personnes intégrer des données techniques à leurs projets

L’intrigue

Tout commence par un signal. Un étrange message.
Le vaisseau New Continent est perdu dans l’espace depuis plus de cinq cents ans. Guidés par cette onde radio, ses passagers vont enfin profiter d’un monde qui ne se limite pas aux extrémités des coursives. C’est l’exultation. Pour cette génération, la Terre n’était qu’une légende. Mais l’euphorie ne dure pas. Ils découvrent une planète dévastée. Que s’est-il passé ? Comment l’humanité a-t-elle pu disparaître, ne laissant derrière elle qu’un caillou de plus dans l’univers ? Des questions pour lesquelles le commandant de bord, Ilyana Ferguson, s’obstine à chercher des réponses…

Dès les premières pages, on plonge au cœur d’une intrigue palpitante qui dresse les obstacles et multiplie les rebondissements. On retient son souffle. On s’accroche à son fauteuil. Jusqu’à ce que le message livre enfin tous ses secrets…

Mon avis

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Ces Êtres Venus d’Ailleurs fait partie de ces romans, à l’ancienne, de SF tant il fait la part belle à la science. En effet, ce récit nous rappelle à quel point écrire n’est pas un acte solitaire, mais un véritable travail d’équipe. Science, génétique, informatique, technologies, mais aussi pilotage de vaisseau… Michaël Millasseau montre qu’il maîtrise ces sujets, mais aussi que de nombreuses personnes ont participé à l’amélioration de l’intrigue à ce propos. La liste de ces illustres anonymes figure évidemment dans les Remerciements et je souhaite féliciter l’auteur pour son perfectionnisme et sa rigueur, car il nous livre un roman d’une grande qualité, doté d’un univers riche, cohérent et surtout plausible.

L’un des principes de la SF est de mettre le paradigme au premier plan pour faire en sorte que les personnages servent de « prétexte » à son exploration. Ici, les personnages sont très nombreux. De ce fait, seuls les principaux – ceux qui ont le plus d’impact sur l’intrigue – ressortent du lot. Par contre, ceux-ci sont très bien travaillés. Très divers, ils forment un véritable kaléidoscope de l’humanité

Au niveau du style, la narration à la troisième personne et émaillée d’extraits à la première personne permettent au lecteur de suivre l’intrigue à travers les yeux de plusieurs personnages. Cette focalisation multiple génère des parts d’ombre et augmente le suspense. Malgré quelques coquilles et lourdeurs de style, qui rompent le rythme de lecture, par endroits, la narration reste fluide et agréable.

« Et si nous ne devions retenir qu’une seule chose de ces cinq siècles d’errance dans cette nuit infinie, c’est qu’il n’existe qu’une insignifiante chance de trouver une planète capable d’offrir à la vie une telle diversité et beauté. Comment un monde aussi rare et précieux que celui-ci a-t-il pu être détruit ? Comment cette oasis, perdue dans l’immensité de l’univers, a-t-elle pu être asséchée jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien ? »

Nombreuses, les descriptions sont très imagées et détaillées, facilitant l’immersion dans l’univers de l’auteur, mais aussi la visualisation des personnages et nombreuses scènes d’action.

Ajoutons à cela, la tension progressive, les nombreuses péripéties et retournements de situation, ainsi que les cliffhangers et vous obtenez un suspense aussi haletant que constant… entretenu par de petites révélations distillées tout au long de l’intrigue.

Le New Continent offre un huis clos à la fois rassurant et effrayant. Comme une sensation de sécurité illusoire quand la mort se trouve juste en face.

Le Verdict

En bref, Ces Êtres Venus d’Ailleurs, est un excellent roman qui n’a rien à se reprocher hormis quelques lourdeurs par-ci par-là.

Cependant, malgré toutes ses qualités, ce roman ne m’a pas happé comme il aurait dû le faire. Pourtant, de nombreux passages m’ont réellement captivé, mais pas au point de plonger littéralement dans l’univers de l’auteur. Comme si les pages demeuraient une frontière difficilement franchissable. Après y avoir longuement réfléchi, je pense que la raison est plus personnelle qu’en lien avec ce livre.

À travers le paradigme, l’auteur nous pousse à réfléchir sur le destin de l’Humanité. De ce fait, la beauté fragile de notre planète bleue est plus que jamais au centre des discussions, car il est fort peu probable de trouver un jour une autre Terre Promise pour remplacer celle que nos actes auront détruit. D’où la nécessité vitale d’en prendre soin et de tout faire pour préserver sa beauté.

Suivez le lien pour vous procurer ce livre.

je recommande chaudement

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